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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 20:31

... Vanessa Paradis et Johnny Deep se séparent. Cette nouvelle m'a bouleversé, mon monde s'écroule. Eux qui étaient si beaux, si pailletés, si célèbre ! Mais le pire était à venir avec cette seconde information terrifiante :  Rihanna est atteinte d' alcoolorexie ! C'est horrible ! La pauvre, elle qui était si... heu, c'est qui Rihanna au fait ?

 

Bon, en réalité je m'en fout. Franchement, les news du monde méerfique ça me passe au-dessus des cheveux (moi aussi je peux en faire des contractions de mots pour inventer mes propres concepts : merdique + féerique, ça fait méerfique et c'est le  monde dans lequel vivent nos pourvoyeurs d'informations capitales, comme celles que je viens de vous livrer, et qui font des records de com', bien plus que les articles expliquant ce qui se passe en Grèce... par exemple). Il n'y a pas lieu de pleurer sur un divorce (surtout si c'est pas le votre), fait-divers social largement entré dans les moeurs, parce que, grosso merdo, Vanessa aura une pension alimentaire beaucoup plus importante que la mienne (alors que j'ai les mêmes deux enfants  ! ) et qu'ils n'auront pas de choix à faire entre payer un loyer pour garder un toit sur sa tête, ou bien manger (alors que j'ai les mêmes deux enfants... pardon, je me répète).

 

Quand à Rihanna et à sa fausse maladie, j'ai envie de lui dire qu'elle nous gonfle... on ne l'entendais plus, voilà qu'il faut qu'elle revienne se mesurer aux anciennes starlettes déjà déchues. Et de toute façon - message à toutes les ados en quête d'aventure personnelle - il faut vraiment que toutes ces filles arrêtent de se faire mousser avec des soit-disant maladies-trop-grave-que-j'ai-failli-en-mourrir... C'est bon ! On l'a fait avant vous, vous n'inventez rien ! Déjà quand j'étais ado, on avait nos névrosés  : boulimique, anorexique ou les deux (le top du top)
Ce sont des maladies (je le reconnais volontier, la sécu aussi) pour riches qui se regardent un peu trop le nombril. Vu qu' elles touchent à l'image de soi (de son égo si vous préférez) difficile de leur accorder beaucoup d''empathie. Parce que, quand on n'a pas le temps de se poser toutes ces questions, et qu'on a faim, et bien on mange.

 

Cela fait des années que les gens sérieux dénoncent ce décalage entre ce qu'on nous impose, et la réalité. Des filles sont mortes pour avoir voulu rentrer dans des vêtements en taille 34 alors que leur corps ne le pouvait pas. Pour quelle finalité : présenter des fringues, mettable par les seules friqués qui peuvent se les payer, et qui seront démodés six mois plus tard. Joli tableau.

 

Et l'autre là, elle chante (vous allez me rétorquer que c'est même pas certain, et je ne pourrais pas vous en blâmer), elle gagne un pognon fou, elle porte des fringues, des bijoux et des chaussures qui coûtent une année de mon salaire, mais comme on ne parle plus d'elle, elle trouve le moyen de paraitre dans les journeaux-poubelle en se faisant le porte-parole d'une maladie qui se veut tendance ! N'IMPORTE QUOI !

Et tu vas voir qu'elle va avoir des fans en plus...

Allez les filles, on se met toute à l'alcoolorexie, la première qui vomit ira au concert de Rihanna !

 

(moi je serais plutôt pizzarexique... je sais pas comment ça se soigne... je mange des pizzas, tout le temps, à n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit... et le pire c'est que je ne bois que très peu d'alcool.... ohlàlà !)

 

(merde, j'ai soif)

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 17:04

Aujourd'hui ma grand-mère est morte. Ce matin, je ne sais pas à quelle heure, ce que je sais c'est que j'ai dormi les volets ouverts. Je ne le fais jamais, des volets c'est fait pour être fermé quand il fait nuit, sinon, y'a tout un tas de trucs qui peuvent entrer - des loup-garous, des esprits, des moustiques, des méchants, etc.

Mais là, mes volets sont restés ouverts.

 

Ma grand-mère a attendu d'avoir ses 89 ans avant de rendre l'âme, alors qu'elle était à l'hôpital depuis plusieurs mois. Elle était la première à vous dire que la vieillesse c'était pas beau, et qu'il valait mieux mourir. Voilà, maintenant je sais qu'elle est satisfaite. C'était la dernière de mes ancêtres, elle aura connu ses trois arrières petites filles qui l'adoraient. Elle racontait des histoires, ses histoires, parce qu'elle aura eu une vie bancale. Ma grand-mère était une immigrée, et elle nous narrait sa vie avant d'arriver ici. Je me suis toujours demandée si en fait elle avait été heureuse. Elle supposait que oui.

 

Et en me penchant de nouveau sur ses années passées sur terre, je me suis demandée à quoi rimait nos vies. Nous vivons entourés et pourtant seuls, chaque seconde passée depuis notre naissance nous fait perdre de vue les raisons de l'existence. Je dois dire que pour moi, c'est opaque. Plus j'avance, plus ce en quoi je croyais disparaît, et moins je comprends. Tout ça n'a aucun rapport avec la théologie, je me fous des raisons divines existantes ou non, ce qui m'interpelle, c'est le présent, et non ce qu'il y aura après la mort. Ça de toute façon, je le saurais un jour, c'est bien la seule chose - avec la naissance - que tous les êtres vivants ont en commun. 

 

Mais aujourd'hui, je ne suis pas présente dans ce monde, peuplé de gens que l'on croit connaitre, et qui sont en fait très éloignés de moi. A cet instant précis, j'ai l'impression qu'il y a un mur, infranchissable, entre moi et les autres. Je crois que j'ai raté ma vocation, celle d'être une sauvage vivant dans la montagne - pas la forêt, c'est trop sombre, il y a plein de bestioles cachées et beaucoup de bruits. Et puis rappellez-vous l'histoire de Merlin dans la forêt de Brocéliande !

 

Voilà. Il pleut et il fait froid depuis ce matin, et je sais pourquoi.

 

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 18:30

... êtes allés voter, mais moi non. D'habitude, j'y vais à 13h. Y'a peu de monde et on n'est pas obligé d'attendre bêtement devant les isoloirs qu'ils se vident. Mais à cette heure-là, je regardais les premiers chiffres de l'abstention sur le net, et la nouvelle tombée, je me suis dit que je n'avais donc pas l'obligation d'aller me fourvoyer en votant pour quelqu'un en qui je ne crois pas.

 

J'espère aussi que vous n'êtes pas en liesse devant le résultat. En ce qui me concerne, comme en 2007 à vrai dire, je ne sens pas le vent du changement. Nulle brise fraiche et annonciatrice de bienfait ne souffle sur mon visage. Seul les orages font leur trou !

 

Bref, je ne me sens pas bien, limite nauséeuse. Si encore cette élection pouvait servir à faire la chasse aux fachos, à éviter que des gens ne meurent de froid, de faim ou de mépris dans les rues françaises. Mais non, l'autre là, il a "rassuré les marchés", expliqué "qu'il n'y aurait pas plus de régularisation de sans-papier", il a promis une "excellence environnementale", en laissant le soin au tout nucléaire de codifier notre façon de consommer l'énergie (point 41 de son programme), il veut imposer un salaire maximal aux entreprises "publiques" (point 26) quand on sait qu'il n'y en a plus... vaste programme.

 

Heureusement, en France, il y  a des alternatives. Peu médiatisées, j'essaie de temps en temps de les partager, pour que vous puissiez vous engager aussi dans une voie qui permette à chacun de se sentir bien dans un pays qui tend (tendait ?) à glisser vers l'intolérable. Mon programme à moi sera le suivant : essayer d'avancer, coûte que coûte, vers la voie de l'humanisme. Ne plus laisser les autres me donner des leçons sur la façon dont je dois vivre. C'est ce que je partage dans mes coups de coeur, et dans la nouvelle rubrique "consommaction", même si elle n'est pas à jour (arrrrgh).

 

Je commence petit à petit, et comme l'association Colibris, je vais adopter moi aussi le Kaizen : "commencer par un petit pas, prendre courage, en faire un second puis toute une multitude, chaque jour, avec régularité [cela] peut nous conduire aux plus grandes transformations."

Kaizen est un magasine, édité par Colibris, qui mentionne l'ensemble des actions entreprises par des citoyens. Par exemple, dans le numéro que j'ai entre les mains, on apprend que vivre SANS le nucléaire est possible. Loin d'être juste un caprice d'écologistes forcenés, quelques sociétés civiles ont commencé à s'en passer, et des chercheurs ont réalisés des simulations afin d'établir des scénarios possible de transition énergétique. Les conclusions sont éloquentes.

Autre exemple, un dossier a été réalisé sur les monnaies locales qui relancent les commerces de proximité. Etc, etc.

Pour vos infos, vous pouvez vous abonner à Kaizen, mais également à l'excellente revue Silence! qui existe depuis de nombreuses années et qui est très complète. Ces dossiers là y sont d'ailleurs très souvent abordés.

 

Voilà, cheminer vers la voie de la raison n'est pas si compliqué.


N'oublions pas avec ces élections qu'il nous reste de nombreux dossiers en chantier, que le dernier gouvernement a fait passer une pléiade de lois, toutes plus liberticides les unes que les autres, depuis janvier de cette année, et qu'il va falloir détricoter tout ça. N'oublions pas que le règne de l'argent n'est pas tombé avec ce nouveau président. Gardons à l'esprit tous les mensonges qui ont été proférés ces derniers jours - même si une grande partie de mon dégoût provient du fait que les deux personnes qui se sont retrouvées au second tour de ces élections, sont celles qui ont débité le plus grand nombre de conneries à la seconde... à croire que vous aimez la situation dans laquelle vous vous trouvez...

 

J'aurais au moins la conscience tranquille, ces deux là n'auront pas eu ma voix.

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 19:57

... beaucoup d'évènements sont venus perturber ma zénitude. De ceux qui  font réfléchir au sens de la vie, aux moteurs qui nous permettent d'avancer. Dans ces cas-là, mon cerveau se met sur stop et s'introspecte. Beaucoup.

Du coup, je me retrouve ce matin, en allant au boulot, en train de cogiter. Ma voiture connaît le chemin, je peux faire de belles et longues phrases dans ma tête, développer tout un tas d'idées, et réfléchir à ce qui fait le sel de l'existence. Quelques concepts naissent, une idée de texte arrive. Et j'émerge devant mon boulot.

 

... ...

 

Quand je prend le chemin du retour - après avoir fait un large dépassement d'horaire - parce qu'il y a toujours un(e) attardé(e) qui a besoin d'un truc à 19h15, même quand les portes sont fermées - il ne reste rien de mes idées géniales du matin. Il me faut un effort de concentration surhumain pour me rappeler :

1) à quoi je pensais,

2) quelles étaient ces fameuses phrases si géniales.

 

Voilà ce que nous sommes contraints de faire, sous la torture. Ne plus réfléchir. A rien.

Surtout ne plus avoir de temps pour se poser de question. Bonne ou mauvaise. Si maintenant je peux enfin venir taper quelques lettres sur mon clavier en rentrant ce soir, c'est parce que mes enfants ont accepté de manger des pizzas, et de passer moins de temps avec moi. Parce que je vais me coucher plus tard - alors qu'il me faut, physiquement, des heures et des heures de sommeil pour pouvoir avancer. Parce que je ne vais pas travailler sur mes créations comme d'habitude... de quoi culpabiliser.

 

Votre vie ?

Elle doit correspondre à une norme, un étalonnage de temps savamment calculé, que vous ne maîtrisez pas. Et puis, vous n'avez pas à le faire, quelqu'un le fera pour vous. Ce quelqu'un c'est l'Etat. Que nous sommes censé avoir élu, en toute conscience. Si c'est le cas, j'ai de quoi avoir peur de la "conscience" du citoyen. Surtout quand on voit le score des partis racistes français - oui, oui, c'est ça, chantez nous que ce n'est pas vrai, juste de l'esbroufe, la France n'est pas raciste. J'attends les preuves.

Tiens ça me fait penser à une phrase que je viens de lire sur un article qui parle de "terroristes" de gauche arrêtés aux USA. Le procureur nous dit, dans sa grande mansuétude "Les suspects seront poursuivis pour "des chefs d'inculpation fondés non pas sur leurs déclarations ou leurs convictions mais sur leurs propres plans et leurs actions". Si on devait juger les français de la même manière, on serait tous cramoisis de honte.

 

Et voilà... juste un peu de temps pour corriger trois fautes, et à peine assez pour que certaines questions existentielles viennent me hanter avant d'aller rejoindre mon lit - où morphée ne m'accueille plus aussi facilement - et recommencer une nouvelle journée. La routine, ils appellent ça. Un mot à consonance médiocre, qui vous laisse croire que vous êtes sur le chemin, mais qui ne vous dit pas lequel.

En tout cas, pas celui qui vous mène vers un mode de pensée plus humaniste.

 

Bonne nuit.

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 16:51

up-superbowl

 

C'est ma fête.

 

Et comme vous ne me l'avez pas souhaité, je me permets de venir réclamer. Je ne peux pas rater ça, c'est inconcevable ! On devrait avoir des cadeaux par milliers pour notre fête... je ne comprends pas que personne n'y ai jamais pensé. 

Donc.

 

Sandrine, c'est pas n'importe qui messieurs-dames, je pourrais même - si je le voulais - écrire un article dans ma nouvelle rubrique sur les femmes d'exceptions qui ont marqué l'histoire. Mais vu que je n'en connais pas d'autres que moi - des Sandrine célèbre qui ont marqué l'histoire... faut suivre un peu - j'ai pensé - à juste titre - que ce serait un peu trop... égocentrique ?

 

En cherchant un peu sur le net, j'aurais donc appris que mon prénom est d'origine grecque, directement lié à Alexandre, dont tout le monde connaît les facéties - d'ailleurs ce prénom signifie "qui repousse les hommes", c'est vrai que notre Grand Alexandre ne s'est pas fait prier pour accomplir son destin.
Bon, comme moi je n'en ai que le diminutif - féminin s'il vous plaît - j'ai un peu plus de mal à asseoir la réputation guerrière de ce prénom - même si je suis loin d'être une pacifiste !

 

Et - pour rire - j'aimerais partager avec vous la "définition" de mon prénom trouvé sur Elle.fr... signe qu'il faut vraiment arrêter de lire des conneries pareilles - nan passke vous savez combien de millions de Sandrine il y a rien qu'en France ? Hein ? Si vous croyez qu'elles sont toutes "en général très belle, d'une beauté à vous couper le souffle.", c'est que vous les avez pas bien toutes regardées - ou alors, c'est la fameuse définition de la beauté intérieure ....autant pour moi.

 

Bref, que ceux qui ne me connaissent pas apprennent par coeur cet article, parce que je ne le répèterais pas !

 

Bonne fête à moi-même !

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 00:44

^^

Je ne peux pas résister !!!

 


 

poisson-d-avril.jpg

 

Allez, joyeuse fête de la St Poisson (l'explication est dispo en cliquant sur l'image... si,si)

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 11:01

Il semblerais que Causette (voir n°22 - mars) se soit aussi pris la tête avec une dame qui pense encore que les gens doivent travailler, à n'importe quel prix, et dans n'importe quelles conditions, du moment qu'il a l'honneur sauf - et après on fait chier les décroissants parce que leurs valeurs semblent nous ramener au temps des mérovingiens....vous avez bien conscience qu'on y parvient très bien sans eux ?

 

Moi, j'ai eu un peu la même mésaventure, avec une dame, entrepreneur, qui estime que, si, on peut bien faire travailler les gens n'importe comment, du moment que ce n'est pas ici. En l'occurrence, nous parlions des Chinois, puisqu'elle me reprochait mon article (Noël, un moment de joie. Partagé ?) et ma propension à vouloir boycotter les produits made in esclavaland. Mais oui, en fait  j'étais dans l'erreur, car - et là je la cite - "il ne sont pas comme nous, ils sont différents"....

 

Alors évidemment, quand je lis cette phrase (magasine Causette, page 80) : "OUI, quand on essaie de faire quelque chose [contre le travail des enfants], on sait que stopper brutalement le travail des enfants c'est les remettre dans la rue, les voir exploités dans les pires circonstances... et souvent dans l'univers de la drogue."

... j'ai envie de lui secouer les puces à Sophie de Menthon[1] (je ne vous cite pas le reste de la phrase - vous n'avez qu'à acheter le magasine - parce que c'est ignoble).

 

C'est quand même plus intéressant que ce soit nos entreprises qui exploitent ces enfants. Au moins, ils servent à quelque chose pour la communauté blanche-européenne-raciste qui dicte ses lois capitalistes depuis quelques décennies au reste du monde, avec une fâcheuse tendance à être sûre de se trouver dans son droit (autrefois on arguait que c'était pour Dieu, maintenant, c'est pour la Croissance).  Avant c'était pas mieux, susurera-t-on dans les milieux autorisés. Sûrement, mais puisqu'on est parfait, et qu'on se sent dans l'obligation d'apporter notre lumineuse science hors de nos frontières, on aurait pu construire des écoles ? Former et donner du travail à des professeurs ? Non ?

Non. On a construit des entreprises, et messieurs-dames ceci est ce qu'on a fait de mieux, ils en ont de la chance - je vous passe la réalité politique qui fait qu'on installe au pouvoir - oui, oui, nous - à grand renfort de massacre, des dictateurs, et autre tenanciers sordides, pour avoir la grande joie de continuer à commercer gentiment.

 

De plus ce serait bien qu'elle nous précise d'où elle tient ses informations cette dame. Y'a des études qui précisent que dans certains pays, si on ne fait pas travailler les enfants, ils vont se retrouver dans la rue ? Hum... il a bon dos le cliché.

 

Je citerais également, pour bien comprendre que maintenant y'en a ras-le-bol de cette façon de faire et de penser, l'intervention de Gustave Kervern (oui, lui-même) qui a annoté en marge de l'article une petite précision, vraiment intéressante : "Pourquoi faire travailler des enfants étrangers alors qu'en réindustrialisant chez nous, on pourrait faire travailler nos enfants à nous s'ils sont si habiles de leurs mains avec leur PS3(...)" N'est-ce pas ?

Non, nos enfants à nous ne méritent pas ça, faut dire qu'ici c'est pas les gosses qui nourrissent leurs familles (je cite S. de Menthon "(...) ce travail des enfants qui parfois fait vivre toute leur famille"). En France on a encore la délicatesse de ne pas proposer du travail aux gosses plutôt qu'aux adultes, mais ne râlez pas, on y vient.

 

Bref, continuons à penser que notre supériorité nous permet de faire travailler les autres, d'imposer notre vision du monde, même quand elle est abjecte et indéfendable, continuons à croire qu'il n'existe qu'un seul modèle économique, celui qui permet d'enrichir 1% de la population mondiale pendant que d'autres se suicident car leurs conditions de travail sont inhumaines.

 

Tant qu'on garde les yeux fermés, on ne voit pas la laideur qui nous entoure.

 

 

Notes et liens :

 

[1] Je profite de ce lien pour vous initier un peu au décriptage des informations balancées sans vergognes dans les médias :
Dans l'extrait proposé sur le lien, S.de M. affirme que l'Unicef ne s'oppose pas au travail des enfants. On ne peut se permettre d'écouter ou de lire un sujet sans faire d'analyse et de recherche pour s'assurer de la véracité des faits énoncés. Or, dans ce cas précis, voilà ce que l'on trouve sur le sujet : unicef et le travail des enfants (pdf)


Ce document est clair, l'unicef s'oppose au travail des enfants, mais devant les difficultés rencontrés pour que les états et les entreprises y renoncent, ils sont obligés d'accomplir un travail d'accompagnement dans plusieurs pays, qui ne permet pas l'éradication immédiate du travail des mineurs.


Attention donc, ce n'est pas parce que quelqu'un qui fait autorité - c'est le cas de la plupart des intervenants qui passent à la télévision ou la radio - affirme une idée que cette idée ou ce fait devient une vérité. Une vérité n'est avérée que lorsqu'elle est prouvée. Dans ce cas-là, S.de M a tort. Pour le reste, je vous laisse seul juge des ignominies amenées dans ce lien, à commencer par le fait que "seule les multinationales aident les travailleurs" des pays dans lesquels ils délocalisent leur production. Les cas d' Apple, Disney et Mattel en sont une vibrante contradiction.

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 08:13

Il fallait que j'exprime ma joie : facebook a crashé ce matin..... bon d'accord pour ceux qui ne vivent qu'avec ça  (je pense à tous ces ados désabusés qui n'ont des amis que là) c'est grave. Mais pour moi, c'est cool. En plus - non, mais je vous jure que c'est vrai - hier soir je voulais déconnecter mon compte, marre des vipères qui se croient tout permis parce qu'elles sont derrière un écran, et marre du peu d'interaction qu'on y trouve - ou alors faut y rester accroché toute la journée, commenter les publications souvent débiles des 251 amis dont vous ne savez presque rien, etc,etc.

Pour ce qui est du "réseau social",  Overblog fait très bien l'affaire, ainsi que les "relations" que l'on peut se faire ailleurs. Et pour ceux qui veulent le même format que facebook, d'autres sites voient le jour. Par exemple Diaspora - que je viens de découvrir grâce à une amie de facebook - sur lequel les créateurs garantissent aucune pub et aucune vente de fichier, donc de vos noms à des sociétés avides de récuperer votre fric.

 

Je ne renie pas l'impact de facebook, ni des réseaux sociaux que l'on peut trouver sur le net.... mais une situation de monopole, comme elle existait jusqu'à présent, nous a montré qu'elle virait liberticide. Alors haut les coeur, et à bientôt ailleurs !!!

 

NB : si c'est les anonymous, c'est carrément plus génial que génial !!! ^^

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 15:20

Oh je sais que je vais me mettre à dos l'ensemble de la population qui a pas pris de vacances encore... ceci dit, moi j'en ai pas eu à Noël ! Mais pas du tout, cette année, cette fête s'est résumé à un seul jour : le dimanche. Ben ça remet en question beaucoup de "magie de Noël". Mais passons, aujourd'hui je vais râler sur mes vacances. Et pourquoi je râle ? Parce que je suis crevée comme je l'étais la veille de mes congés. J'étais pourtant joyeuse à l'idée de pouvoir enfin me lever à midi sans culpabiliser.

 

Ben non, entre l'eau qu'a gelé, et les sempiternels problèmes (voiture/finance/santé de la famille) qui ne trouvent de solutions que si on y consacre toute son énergie, on ne peut pas se reposer. Et même, une des rares journées où j'étais tranquillou chez moi, avec mon chéri, il a fallu que la postière - la même qui m'a pas fait passer mon courrier pendant plus d'une semaine parce qu'il y avait trois centimètres de neige sur la route ? - sonne aux aurores. Tout ça pour me regarder en biais parce que je lui ai ouvert en pyjama ! Et encore c'est moi qui m'excuse, non mais n'importe quoi !!!

 

Voilà la réalité : on vous habitue au boulot d'esclave - oh je me doute que certains droitistes pourront dire que le travail c'est la santé - et dès que vous profitez de vos droits - les congés font encore partis des droits des salariés, notez la date de ce texte s'il vous plait, ça va pas durer - vous culpabilisez de voir les autres bosser. Enfin, en ce qui me concerne, ça dure cinq minutes, parce que faut pas exagérer, je suis un être humain moi, et aucun être humain ne devrait faire ce qu'il n'a pas envie de faire. Non ? Allez-y, argumentez qu'on rigole un peu !

 

Bon, en attendant, je papote, je papote, mais mes créations ne vont pas se faire toute seule, et puisque je fais dorénavant parti de la France d'en bas - celle qui se lève tôt, mais qui travaille pour des clopinettes - et bien faut que je bosse ! MOI !

 

Tout ça pour dire que... je suis vivante.

 

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 11:49

Voilà une première semaine de vacances qui s'achève.

Une semaine où il aura fallu l'intervention d'un plombier pour remettre à flot la chasse d'eau, et accessoirement tous les tuyaux de la plomberie de cette maison. Semaine où j'aurais essayé de profiter enfin de mes enfants, avant qu'elles ne partent voguer vers d'autres galères - chez leur père - et me laissent seule à mon triste sort - mais non, je plaisante !

Semaine où j'aurais eu le temps de décortiquer un peu plus les informations très importantes de notre monde politique - à savoir : les bouchons en Ile de France à cause des départs en vacances, la campagne de Sarko enfin candidat, et l'acclimatation des pandas de je sais plus où.... c'est pas moi qui fait le tri, c'est TF1 qui le fait pour moi.

 

Mais j'ai aussi eu le temps de partager quelques infos différentes sur ma page facebook. Là, c'est moi qui fait le tri - aidé par  Radiopirate, par exemple - et du coup, c'est pas tout à fait les mêmes informations. Pas du tout même.
Et devant mon mépris pour la Sarkosisation de la France, je me rends compte - commentaires à l'appui - que j'ai choqué quelques amis. La finalité de cet article n'est pas de savoir qui a raison. En fait, c'est juste une petite phrase posée en commentaire sur ma page, après plusieurs échanges sur nos pensées politiques, qui me fait réfléchir, réagir, et que je voudrais vous soumettre.  Je vous la cite : " Je ne me juge nullement, car je ne pourrais être objective envers moi-même."

 

Par rapport à mon parcours, cette phrase me fait bondir.

Il y a simplement dix ans, c'est peut-être également ce que j'aurais pu écrire. Une idée bien facile qui nous permet de ne rien approfondir. Prendre du recul sur ce que font et disent les autres, c'est évident, on le fait tous en commentant les articles, avec lesquels on est d'accord ou pas. Mais se commenter soit-même, se dire que non, finalement on est un peu con de penser  de telle ou telle manière, c'est pas évident. C'est même inédit.

 

Mais qu'est-ce que l'objectivité ? Pour tenter d'expliquer un peu le concept, je voudrais reprendre l'idée entendu hier dans un reportage fort intéressant sur l'histoire de France, qui expliquait que l'objectivité jugeait les "faits" comme des objets. Ce qui n'est absolument pas crédible, ni en histoire, ni en ce qui concerne l'être humain. Se juger tel un objet, qui n'a pas d'âme, pas de volonté propre et dont la ligne de conduite est la même du début de sa vie jusqu'à la fin, n'a absolument aucune valeur. Mais cela reste pratique pour déshumaniser des faits, et faire croire à un jugement équitable et juste. Parce qu'il est admis, sans contestation, que les hommes ont besoin d'un juge - un guide ? - pour leur permettre d'accepter ce que l'on pense d'eux. Et par la même occasion imposer un modèle de société, sous l'égide de la dualité du bien et du mal (autrement dit, le pouvoir, que vous reconnaissez implicitement, sait qui vous êtes, et si vous n'adhérez pas à son modèle de société, vous êtes le mal, ce que personne ne sera capable d'admettre : le mal, c'est les autres). C'est méconnaître - ou nier peut-être - la nature de l'homme, et c'est assimiler le discours qui tend à nous expliquer que l'homme a besoin du pouvoir des "autres" pour se diriger, car tout seul il irait à la catastrophe. Il est certainement plus facile de prendre les idées qu'on nous jette, que de s'arrêter cinq minutes pour y réfléchir et les contester le cas échéant. Ca demande de l'énergie, et le système est fait de manière à nous en pomper le plus possible dans la journée pour ne plus en avoir ensuite en rentrant chez soi le soir.

 

C'est peut-être pour cette raison que la traque aux chômeurs se fait si intense ! C'est à cette époque là que je me suis pris en pleine face ce que je pensais de moi-même. Parce que j'avais la possibilité de réfléchir, et que les idées qui ressortent d'un questionnement prolongé sur sa propre vie se dirigent en premier lieu vers une contestation de l' Etat, et ensuite vers un dégoût de soi-même pour avoir obéi à l'inacceptable. Puis, j'ai écouté ce que les autres pensaient de moi. Je me suis alors mise à écrire pour exorciser ce que j'avais été, ce que je ne pensais plus, et pour me prouver que j'avais des choses à dire. Bonnes ou mauvaises, on s'en fout finalement, l'important est de les écrire, les commenter, en débattre. C'est ça l'objectivité. Un mélange des pensées de chacun, qui nous permettent de nous situer, de savoir qu'elles idées on fait sienne, et celle que l'on va rejeter, parce qu'on se juge incapable de les accepter. J'ai alors découvert que l'alternative existait, car d'autres solutions sont possibles dans les cas où ce que vous rejetez fait parti du discours officiel.

 

Il est donc possible de se juger soi-même. C'est même conseillé. Bien entendu cela demande un effort certain. Faire quelque chose d'inhabituel relève de la gageure, et la propagande étatique l'a bien compris, elle qui nous sert des images, des idées, facilement assimilable, qui ne demandent aucun effort intellectuel pour être enregistrées. D'ailleurs, arrêter la télévision comme premier acte de désobéissance est déjà un pas vers l'autonomie de la pensée. Mon intention est de toujours tout remettre en question, surtout ce qui me parait aller de soi. Rien n'est jamais certain, l'apprentissage des idées est immuable. A garder dans un coin de sa tête.

 

Bon cheminement...

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